Victimes et coupables, nous tous, acteurs du sport, devons prendre nos responsabilités et faire notre part du colibri.
Conscients des bouleversements climatiques et de l’érosion de la biodiversité sur Terre, dont ils reconnaissent être à la fois victimes et coupables, les acteurs du sport prennent leurs responsabilités et s’engagent avec sincérité dans des projets de restauration et de régénération du vivant, qu’ils ne considèrent en rien comme des mesures de « compensation carbone » qui leur donnerait un quelconque « droit à polluer ».
Chaque projet porté est conçu pour faciliter le retour à la vie sauvage, végétale et animale, et sa pérennisation sur le long terme. Et il n’est pas seulement question d’essences d’arbres, mais également de plantes, de fleurs, de bosquets, de haies, etc. Autant de supports végétaux favorables à l’éclosion de la vie animale. Une biodiversité permettant de se reconnecter au vivant et qui pourra le cas échéant servir de support à la science et à l’éducation populaire.
Chaque projet labellisé Forêt du Sport Français est autoporté par des acteurs locaux, en cohérence avec les attentes et besoins de l’environnement local physique et humain, que celui-ci soit rural, périurbain ou urbain, et quelle que soit la superficie du terrain considéré.
Les projets sont conçus et dimensionnés de manière à permettre l’engagement de tous et à être mis en œuvre facilement. Minimalisme des structures et simplicité des process sont donc de mise pour chaque projet.
La mutualisation des ressources locales est le socle sur lequel chaque projet se fonde. Cette mise en commun de moyens et de compétences de tous types permet de surmonter les contraintes de conception et de mise en œuvre des projets, qu’elles soient techniques, logistiques, administratives ou financières.
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